Parmi la douzaine d’exploitations qui subsistaient dans le bourg dans les années 1950, la Forge a été créée par Eugène GUIGUES en 1920 après 7 années d’apprentissage au métier. La Forge fabriquait des outils qu’on peut acheter dans le commerce aujourd’hui et ferrait les chevaux de labour remplacés depuis par des tracteurs. Elle a cessé ses activités dans les années 1960.
Au printemps, le maréchal ferrant avait des journées bien remplies et agrémentait la population des sons de son enclume et des odeurs de corne brulée pendant que ses clients faisaient la tournée des 6 bistrots du coin, au point que c’était l’animal qui reconduisait son maître à la maison.
L’état de la Forge après sa désaffection alors que le foyer de la forge a déjà été démonté.
La mairie qui a acquis le bâtiment va l’intégrer au développement économique du village.
Sur le toit de la Forge, une "Demoiselle" ou chien assis par lequel était monté dans les combles le foin et la paille pour la nourriture des bêtes et la litière à la saison des fenaisons. Pour les besoins de son transport, le foin sec était conditionné en ballots (Trousses) serrés par 3 cordes terminées par une pièce de bois percée de 3 trous pour la fermeture (le Tacouéré). Une corde passée par une poulie et tirée par un cheval servait à hisser les ballots.
Le village comportait beaucoup de petites fermes de 3 à 6 vaches, 1 ou 2 cochons, 1 cheval et des lapins et poules qui assuraient la subsistance familiale.
Le lait était vendu aux villageois venus avec leur bidon au cul des vaches au moment de la traite et le surplus était collecté par le service de cars GARAGNON et vendu à l’usine NESTLÈ.