Au XIV° siècle, l’habitat de la commune s’est regroupé en lieux-dits, dont celui dit "Sur la Colline" comportant un hôpital et correspondant au site de St-Pancrace. L’ébauche d’agglomération qui s’est développé depuis le XIII° siècle sous la protection du château qui n’est alors qu’un donjon est traversée par la route médiévale en empruntant la Rue dite d’En Haut (future Grand' Rue) reliée au château par une Rue dite Droite (future rue du Four ou de la Distillerie).
La Grand' Rue actuelle à laquelle on accède par l’arche accolée à l’église a perdu les vitrines de ses anciens métiers et cache l’intimité chaleureuse des Bastidons du bourg. Ceux-ci pouvaient alors y trouver boulangerie, épicerie, coiffeur, pharmacie et médecin. Dans l’arche, un passage aujourd’hui muré servait de communication entre la tribune de l’église et la maison attenante dite "le Grand Logis".
La Grand Rue pavée à l’époque où la circulation est encore hippomobile, réduite et plutôt locale.
L’arche vraisemblablement fermé par un portail à l’entrée de la Grand' Rue était probablement doublé par un porche équivalent à son autre extrémité. .
La Grand' Rue, devenue trop étroite pour une circulation croissante avec l’arrivée de l’automobile, des courses en ville et du travail délocalisé est doublée par un contournement au nord du bourg en 1792. La route impériale 113 devenue avenues du Général de Gaulle et de François Mitterrand aujourd’hui.
En 1811, des routes stratégiques sont classées routes impériales par Napoléon 1° dont la route menant à l’Italie par Gap qui devient route impériale 113. En 1824, cette même route devient route royale 94, numéro qu’elle conservera en devenant nationale. Ce panneau fixé avenue Général de Gaulle et qui marie la mention impériale avec le nouveau numéro date du second empire.
Devenue à son tour inadaptée dans sa traversée du village, la route nationale 94 contourne cette fois le bourg par une rocade au sud de l’agglomération en 1989..