Une Scierie et un Moulin à farine ont fait partie des fabriques artisanales du village qui ont disparues.
Mus par des turbines hydrauliques alimentées par le canal du Drac l’été et celui du Devezet l’hiver, elles sont installées au bord de cette canalisation, à proximité du premier lotissement établi autour du bourg.
Leur origine remonte à la construction d’un Moulin à plâtre par Justin RICOU à la fin du XIX° siècle.
LA SCIERIE
Racheté par Ernest DISDIER, le Moulin à plâtre est transformé en Scierie avant d’être vendu aux frères Joseph et Marin MEGY en 1923.
Ceux-ci remplacent la turbine hydraulique qui fait fonctionner l’atelier par une génératrice électrique dès 1925. Le village n’étant pas encore électrifié, les frères fournissent du courant gratuitement à des voisins qui en ont besoin.
Joseph s’investissant dans la construction du Moulin à farine, Marin MEGY (photo) gérera seul la Scierie de 1939 à son départ à la retraite en 1976. Il avait coutume de souhaiter la "Bonne nuit" à n’importe quelle heure du jour et de la nuit.
Abandonné, le bâtiment en bois tombe en ruine et disparait dans un incendie vers 1995. Le terrain quant à lui, transmis à Edmond MEGY, le fils de Marin à son décès en 1988, puis reçu en donation par le fils de ce dernier Patrick MEGY en 1994, sera vendu par celui-ci à une société immobilière en 1998. Cette société immobilière va alors construire à cet endroit un immeuble constitué de trois maisons mitoyennes et nommé "Le Bastidon" dans les années 1999 -2000.
LE MOULIN
Ayant abandonné la gestion de la Scierie, Joseph MEGY, un temps maire de La Bâtie-Neuve, se lance dans la construction du Moulin à farine en 1939.
Puis à la retraite de Joseph MEGY, la gestion du Moulin est reprise par son gendre Roger DABAN (photos) jusqu’à sa retraite en 1985.
Le bâtiment du Moulin est ensuite racheté par le Docteur JACQUEMART en 1987. Un centre Médical (Médecin et Kinésithérapeute) s’y installe en 1989.
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